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TAN

Tanavdbr, a. m. £tat uu (iiialitû du ec qui eut mince, de ci,- (|iii cslclair, liquidi,’. rtMiuité.

Tané, ailj. i !t s III. Kcarlalc, couleur rougi ! el fort vive. L’clolïi ; teiiilt ; de ccUo couleur. <]ucl>eiiille, petit iusuclu qiy donne la couleur écarlate.

TiNBK, adj. Volcanique. Dans le style l’ii^uré, ardent, exallé. Eur penn tanek eo, c’est une tête volcanique. II. V.

TvNRT, adj et part. Volcaiiisé, brûlé parles laves des volcans, il. V.

T.kNiuuz, s. m. Ecian, meuble pour se garantir du feu. Pl. ou. — la lettre, GAnoK-pBi !. ("e mol vient du pays de Halles. H. V.

FiNiJEN, s. f. Feu, chaleur qui protieiil de quelque cause interne. Ardeur. Iiillamination. Bouton qui vient à la figure, par la lièvre ou autre cause échaufTante. Feu de nuit. C’est aussi le nom que l’on domio A des espèces de dartres vives. On dit aiissi, dans le miîrae sens, tdn-losk. Voyez Gboiéz el Darvoédhn.

Tan.n, s. m. Chêne, arbre qui porte le gland. Tanncn, fcm., un seul cliène. Ce mot n’est guère usité qu’en Léon, où il est synonyme de dcrô ou derv, [)uisqu’on y dit indiiïcremmcnt aval-lann ou aval dcrô, pomme de chêne ou noix de galle ; c’houil-tann ou c’houU-deio, hanneton de chêne. Quelques-uns donnent au mot tann la même signilication qu’au français tan ; mais je l’ai rarement vu employer dans ce sens. Voyez Kivicn.

Tanô. Voyez Tan av.

ÏA>oi]iic’n. Voyez Taouarc’u.

Tañoukin. Voyez Tañva.

Tañtad, s. m. Grand feu. Feu de joie. Pl. ou. On dit aussi lañiez, dans le mémo sens.

Tañtbz. Voyez le mot précédent.

Takdz, adj. Brûlant. Ardent. Enflammé. Échauffant. Cuisant. Caustique. Tanuz brdz eo al louzou-zé, ce remède est bien brûlant, bien ardent. Na zebrit két kalz eùz ann drdzf.

tanuz co, ne mangez pas beaucoup de

cela ; c’est cchaulTanl. Voyez Tàn.

Tañv, s. m. Ànn lañv, le morceau ou la goutte que l’on présente à quelqu’un, pour lui faire goûter quelque chose.

TaSva, v. a. Goûter, juger par le goût de la qualité de quelque chose. Tàter d’un aliment, d’une boisson. Essayer. Part. et. Dcdd da dañva ar gwin, venez goûter le vin. RM eo iañva ann drd-zé, il faut essayer cela. En Vannes, laûouein (de 2 syllab., «aw-oi/cùj.) Voyez BiAZi.

Tañva, s. m. Ann lañva, le goût, un des cinq sens, celui par lequel on discerne les saveurs. .4 la lettre, le goûter, comme on dit

I.B TOUCHER, lEMlNGER, elC. Vovez BtAZ.

Ta.^vaat. Le même que lañva, V article.

Tao ou Tav, s. m. Silence, l’état où est une personne qui se tait, qui ne s’exprime pas. Taciturnité. — En Galles, law. M. V. Voyez Tavuz et ïével.

Taoidik, adj. Silencieux. Taciturne. En

Galles, tawédik. H. V. 1

TOL, s. m- Coup, imprcs.’ ;ion que fait un |

TAO

corps sur un autre en le frappant, en le perçant, etc. l’ercussiiin. Jet. Bourgeons, xiont que poussent les arbres, les vignes, etc. Pousse. Ëteule, la partie du tuyau de blé comprise entre deux de ses nœuds. Pl. tao- <(ou(de 2 syll., tao-Uuu). Kunn taol bdz en deiiz bel, il a reçu un coup de blton. £unn taol kuTun am eùz klével, j’ai entendu un coup de tonnerre. Taol ar feùnteiin-man a zo kré, le jet de celte fontaine est fort. JCunn taul liir é deùz (jréad ar wézen-zc, cet arbre i a fait un long jet, une longue pousse. Enn taolmau, actuellement ; i la lettre, en ce loupci. fc’im eunn taoi, tout à coup, subitement, soudainement ; à la lettre, en un coup. Hor«  de Léon, lût.

Taol, s f. Table, meuble fait d’une ou de plusieurs petites planches posées sur d ’s pieds. PI. too(w« (de 2 syll., lao-liou). I.ikid ann daol, mf-ttez la table. Héd eo en em lakaad vacli, taol, il faut se mettre à table ; à la lettre, CONTRE TVDLE. Hors de Léon, (oj. — En Galles, tabl. En gaël-irl. et écos., («rai. II. V.

Taol-uéod. Voyez Henchbn. H. V. roL-DOLiiN, s. m. Gourmade, coup de poing. Pl. taoUou-dourn. II. V.

Taol-càn, s. f. Gamme, table contenant les noies de musique disposées selon l’ordre des tons naturels. H. V.

TAOL-NicH, s. m. Volée, l’espace qu’un oiseau parcourt en volant et sans s’arrêter. Enn eunn taol-nieh co deiied aman, il est venu ici en une volée. Voyez Bom-nIch. U. V.

Taol-penn, s. m. Tige, en parlant des plantes, la partie qui pousse les feuilles et les fleurs. Pl. (ao/pennoH. A la lettre, jbt principal ou JET-TÊTE.

Taol-wisk, s. f. Toilette et tout ce qui sert à la parure d’une femme. Ema gañd hé zaolwisk, elle est à sa ioilette. H. V.

Taol-skloi’ED, 9. m. Arquebusade, coup d’arquebuse. Pl. taoliou-skloped. Laza a daoliou-skloped, arquebuser, tuer à coups d’arquebuse. Voyez Sklopéo.. H. V.

Taol-srarz, s. m. Croc-en-jambe, tour de lutte pour faire manquer le pied à celui avec qui on est aux prises et pour le faire tomber. Taôl-skarz ha latmn kaer en deùz roed d’ézhan, il lui a donné le croc-en-jambe et l’a renversé. Ce mot est de Cornouaille. li. V.

Taôlad,s. m. Volée. Nichée, peti’s qui sont éclos dans un même temps. Pl. ou. Voyez Gô-

lîAD. II. V.

T’iiOurfEN, s. f. Percussion, action, coup, impression d’un corps qui en frappe un autre. H. V.

Taoi. DCB, s. m. Mue, le changement qui arrive naturellement aux oiseaux quand le plumage leur tombe. ll.V.

Taolen (de -2 syll., tao-len), s f. Tableau, ouvrage de peinture sur une table de bois, sur de la toile, etc. — Dessin. Gravure. Estampe. Décor, peintures qui font partie delà décoration intérieure dei appartements. H. V.

PI.