Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/607

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un voyage ù un lieu de dcvolion. Déplus, clianger, qui csl venu d’un autre pays, d’une autre ville. Pl. Irémmidi. Givin a wcrz d’ann dri’ménidi, il vend du vin aux passanis. Ann drémcnidi a rô kalz d’ann iliz-zé, les pèlerins donnent beaucoup à celle église. Eunn Iriméniad eo, c’est un étranger. En Vannes, irémi’nour. — Jîn Galles, tramouiour. H.V. Voyez

PlIlC’BlRlN et Dl WÊSIAD.

Trémémadez (de4syll., trc-mé-nia-dez], s f. Femme qui passe. Pèlerine. Etrangère. Pl. éd. En "N’anncs, Irtménourez.

Tkémé.mdiuk/,. Voyez Tbémé.nadck.

Tréménocr. Voyez Trémémad.

Trémé.nout ou Thèmém, et, par abus, Trémrn, v.a. et n. Passer, aller d’un lieu à un autre, traverser l’espace entre deux. S’écouler, ne pas demeurer dans un état permanent. Surpasser. Etre réputé. Etre regardé. Trépasser. Mourir. Décéder. Part, iréméncl. Red eo Iréménoud ar mor évit moud di, il faut passer la mer jiour aller là. Allez é trémendré nmañ j il passe souvent par ici. Ann amzer a drémen, lui na ril nélrd, le temps s’écoule, et vous ne faites rien. Urclsl ar ré ail é Iréméno, il surpassera les autres. Trémcn a rd éñlbéza gwiziek, il passe pour savant. Tre’mcned co abaoé déac’h, il est trépassé, décédé depuis hier. Voyez Treiza et Mervei..

Trémeinvan, s. f. Agonie, le dernier combat de la nature conire la mort. Trépas. Décès. Mort. Enn hé drémenvan éina, il est à l’agonie, lié wéled em eiiz c’Iioaz añlrônoz hé drémenvan, je l’ai encore vu la veille de son décès. Trémcnvan se dit encore, mais plus rarement, des Iroltoirs, passage sur les routes, sur les ponts, destinés seulement aux piétons. Voyez A.ÑK00 et Maho, premier article.

Tbémoriad, s. m. Exportation par mer. En Galles, «ramoriad. II. V.

■ Treui’a, V. a. Tremper, imbiber, plonger dans un liquide. Part. et. Trcmpil ar :ouben, trempez la soupe. Ce mot n’est pas breton. Voyez Souda. II. V.

ÏREÑK, adj. et s. m. Aigre, piquant au goût. Acide. Acre. Au figuré, sévère, rigide, acerbe, sérieux, grave. Gwall drcñk eo ann aval-mañ, celle pomme-ci est bien aigre. C’houéz ann ircñk a zù guñd ann drd zé, cela sent l’aigre. Trcñk brdz co enyï hé (/vmswu, il est fort sévère en paroles. Doaré trcñk en deti :, il a l’air grave, sérieux. Kn Vannes, tréañk. —En Galles, drcfik. II. V.

Treñka ou ÏHEÑKAAT, v. a. tt n. Aigrir. S’aigrir. Rendre ou devenir aigre, acide. Au figuré, rendre ou devenir sévère, rigide, sérieux, etc. Part. Ireîikcl ou Ireñkéet. Aun drtizé eo en deiiz Ircñkcdhô léaz, c’est cela qui a aigri ou fait aigrir votre lait. Treñka a rai gañd ann amzcr-zé, il s’aigrira par ce lempslà. Treñkaada rà ô kieski, il devient sérieux en grandissant. En Vannes, tréañkein.

Tbeinkder, s. m. Aigreur, qualité de ce qui est aigre. Acidité. Acrcté. Au figuré, sévérité, rigidité, gravilé. En "Vannes, Iréañkder.

mv.

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’lBE.>KÉzeN, S. f. Sauvageon, arbre XI t,i ; de pépin ou de iioyau, et sans culture PI IrtñkézcMiuu. Le Pellelitr éciil Irdtku’zin parce que, dit-il, ce mol est compo’ié île Iriñk, aigre, tt de (jwézen, arbre. C’est ausii l’opinion du P. Grégoire, et je ne serais pa» éloigné moi-nièmc d’être de leur avis. Ccpcn dant, on pourrait voir dans Irtñkézen l’adjec lif ireñk, dont on aurait formé Icsubst. téni Irtñkez, auquel on aurait ajouté la terminaison en, signe du singulier individuel. Toulelois, le mol égras, par lequel on désigne encore le sauvageon, me ferait revenir à la première opinion.

Tre.ñeik, adj. Suret, un peu acide, un peu aigre. Aigrelet. Voyez SkIl-ureSk. H ’.

Tréô. Voyez Tréf.

’Iréoiet. Voyez ’Tbéfoet.

Trëpa. Voyez Tripa.

Trépas, s. m. Corridor, galerie élroite pour aller à plusieurs appartements. Pl. iou. II. V

’I'rëhez. Voyez Traérez.

Très, s. m. Lenteur. Tranquillité. Ceinoi n’est guère usité, excepté dans celle phrase ou julres semblables : il war hà 1res, allez doucement, lentement, iranquillcmenl ; à la lettre, ALLEZ SUR VOTRE THA>(JClLLn É, SIR VOTRE

LENTEUR. Voyez GoRBÉGEz, premier article

Thés ou T’ré, adverb. etprép. Dedans. Au dedans. Deûl très ou tré, entrez, venez dedans. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui le donne cependant comme du dialec.de Léon. Voy. Tré, 1’ art. etËSARz.

Très, s. m. Trace. Vestige. Piste. Mini-. air. -Apparence. Pl. ott. Très eunn dcnmàda rrl war-n-cz-hañ, il a l’air bon. Voy. Lerc’ii.

Tréskaù, s. m. Ilièble, plante qui esl une espèce de sureau. Je vois bien dans ce compose le mot skao, sureau ; mais je ne sauraiç indiquer la signification précise de la.«yllahe Iré, à moins que Iré ne soit pour Ireùz, Ira vers, Iraversc. Un donne encore à la ménn plante les noms de boul-skao, skao-bihan e( skiliô.

Tresei/, s. m. Rigole, petit sillon, pclite tranchée pour l’écoulement des eaux’. Pl. treskisicu de 3 syll., Irés-ki-sicu. (.e mot eji du dialecte de Vannes. Voyez A.St.

Trést, s. m. tirand champ, étendue de terre non dose, où il y a plusieurs portions marquées par des pierres bornalcs. Pl. on. Voyez Mëaz.

’Irést. Voyez Trsùst.

Trkl. oyez TreOz.

TreCe ou Treùg, s. m. Traversée, tr.ijet. voyage par mer. Pl. treùgou. N’ounn kr’t bii klañf épàd ann Iniik, je n’ai pas elé nialadipendant la traversée. VoyezTBEiz. H.

TreOd. Voyez Treùt.

Trki’di. Voyez TbkOtaat.

’IreOdik, adj. eladv. Maigrelet ou inaigrel. un peu maigre. Maigrement. U. V.

’Ireija. Voyez Trei’za.

’iRKijKN, s. f. Tronc, le gros d’un arbre. Trognon, le nnlieu d’un légume dont on.i ôii