Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/94

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( ;8 C. n V M.M A 1 RU" DREÏONNE. Ejercices tuT les t Va tid u zti éad d’ar marc’had, ha 1 va mamiu a zô er gi’ar, 1 Ua vàb ha i (la vcic’hed a zô éed da c’hoari el Uorz, 1 lluii wdé a î(i ré vihan ànd duou, SIé a wct bemdéz 2 hù preûr Itag 2 liô c’hôar. Si a biénù 2 h6 II hag 2 lio park, p’AJ gicerzot, lit a viré 2 va danvez, épdd ma oann crméaz cùz ar vrô, Ukcoud a rann 3 da c’hùar 6 kana, Kéltnn a rinn S va màb, pa vézù deùd da bemp ploaz, h Hù paolred a skuizod oc’h /«> c’hdt ré aliez en heñd, à Va mamm a gasaund, ha né ouzoñl kél pérdg, Livirid 3 d’am mcvd Ad* ur zaoud d’ar peiiri, (îwerzed en deùz hé varc’h 5 d’am brcùr, Da vatnm a râ da zéna G d’az c’hôar vihan, Pa vézo kresteiz, é kasi hé lein « d’az tàd, Èd kaer hoe’h eûz ; hôgcn 7 va hini a zô c’hôaz kaéroch, Va màb a zô’iaouankoc’h évid 8 hoc’h hini, hag évelsé 7 hoc’h hini a zô kôsoc’h, évid S va hini, Diou loden hoc’h cùz gréât ; 9 va hini a gémérann, hag 9 hoc’h hini a roann d’é-hoc’h, Lavaroud a heltann pénaoz. mar en défépéphini 10 hé drà, é venn pinvidik, Né kél béd digémérel màd gand 1 hé dûd, Ann hotl a dléeur da garoul, hôgcn 10 hé dûd di-eisl-lwll, prononn pottetiift. Mon père est allé au marché, et ma mire est ù la inaisiin. Ton fih et tet fiUet sont allés jouer dans !<■ jardin. Nuire lit est trop petit puur deux. Je vois tous lesjours vulre frère el vulretœur. Nous aciièlerons votre niainon vl votre champ, quand vous les vendrez. Elle gardait mon bien pendant que j’étais hors du j)ays. J’entends lu *n»ur qui chante. J’instruirai mon fils, quand il aura atteint cinq ans. Vous fatiguerez vos garçons, en les envoyant trop souvent en route. Ils baissent ma mère, et ne savent pas pourquoi. Dites à mon valet de mener les vaches au pAturage. Il a vendu son cheval à mon frère. ’l'a mère donne à tcter à la petite sœur. (Juaiid il sera midi, tu porteras à diner à ton père, l’ous avez de beau blé } mais le mien est encore plus beau. Mon fils est plus jeune que le vôtre, et, par conséquent, le vôtre est plus âgé que le mien. Vous avez fait deux parts : je prends la mienne, et je vous donne la vôtre. Je puis dire que, si chacun avait le sien, je serais riche. Il n’a pas été bien reçu par les siens. On doit aimer tout le’monde, mais surtout les siens. Des pronoms démonstratifs. On a vu, dans la première partie, quelle est la manière d’exprimer les différents pronoms démonstratifs ; il reste à indiquer ici, par des exemples, la place qu’ils doivent occuper dan» le discours. ^ Ce. CET, CETTE, CES, lorsqu’ou parle d’une personne ou d’une chose qui nous touche ou qui est entre nos mains, s’expriment par l’article or ou ann, que l’on met devant le substantif, et mañ ou ma, que l’on met par forme d’enclitique immédiatement après le substantif, tant au singulier qu’au pluriel. La particule mañ ou ma (,*) répond à la particule française ci, qui se place de même après le substantif. EXEMPLES : ■ce chien’ou ce chien-ci est méchant. Ann <(-mañ a zô d’am zâd, cette maison ou cette maison-ei est à mon père. Ar c’/it-ma o zô drouk, Ar merc’hcd-man a ko koañt, ces filles ou ces filles-ci sont jolies. ’ Ce, cet, cette, ces, lorsqu’on parle d’une personne ou d’une chose qui est devant nous ou près de nous, s’expriment par l’article ar ou ann, que l’on met devant le substantif, et zé immédiatement après, tant au singulier qu’au pluriel. La particule zé (**) répond à la particule française la. EXEMPLES : Livirid d’ar c’hrég-ié doftd aman, 1 Ar lôger-ié a zô daré da gouéza, dites à cette femme ou à celte femme-(à de ce mur ou ce mur-ià est sur le point de venir ici. | tomber. (*) Contraction de aman ou ama, ici. H. V. (**) Contraction de azé ou care, là. 11. V.