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LES CHEMINS DE FER

LE MONSIEUR, désignant Tapiou qui tourne le dos.[1]

Adressez-vous au brigadier… (Il s’éloigne au troisième plan, à la droite.)

LA PAYSANNE, à Tapiou.[2]

V’là mon papier… Ousque c’est qu’on paye ?

TAPIOU, se retournant.

Allez vous asseoir… que l’on vous appellera…

LA PAYSANNE.

Merci, monsieur. (La paysanne va s’asseoir à l’extrême droite sur le banc.)

TAPIOU, à lui-même.

Cristi ! que j’ai chaud !… ils m’ont campé sur une bouche de calorifère… Je demanderai à changer de guichet.

UN MONSIEUR, assis à la table du milieu, à son voisin.

Monsieur, après vous la plume…

TAPIOU, à lui-même.

Allons, bon ! v’là le bras droit qui me démange… impossible de me gratter…

UNE VOIX D’EMPLOYÉ, derrière le guichet.

Monsieur Belgrive !

TAPIOU, appelant.

Monsieur Belgrive !

UN MONSIEUR.

Présent !… (Il va au guichet.)

TAPIOU.

Dieu de Dieu ! que ça me démange ! (Il se frotte contre la boiserie.)

LA VOIX DE L’EMPLOYÉ, appelant.

Monsieur Roupagnol de Quatremar…

  1. Tapiou, le Monsieur, la Paysanne.
  2. Tapiou, la Paysanne.