Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/125

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(Tout en s’habillant.) Tiens ! je me rappelle que j’ai laissé aussi mon mouchoir sous le traversin… C’est ennuyeux, parce que ça décomplète la douzaine… (S’approchant du lit.) Voyons donc, si je pouvais…

COURTEVOIL, rêvant.

Sentinelle, prenez garde à vous !

GINGINET.

Non, je n’ose pas ! Ah ! bah ! pour un mouchoir.


Scène VIII

Les Mêmes, JULES.
JULES, entrant, toujours en caleçon, avec des bottines à la main.

J’ai retrouvé mes bottines… On m’avait donné celles d’une dame.

GINGINET.

Je vais devant pour faire préparer votre café.

JULES.

Ah ! c’est gentil.

GINGINET.

L’aimez-vous fort ?

JULES.

Oui… avec beaucoup de crème.

GINGINET.

Très bien… ne vous pressez pas… vous avez le temps. (À part.) En voilà un qui va manquer le train. (Il sort.)


Scène IX

JULES, COURTEVOIL.
JULES, seul.

Vite ! mon pantalon ! (Il passe une jambe du pantalon qui est sur la chaise.) J’ai bien juste le temps… Eh bien, et l’autre ? Je suis pourtant venu avec deux jambes. (Trou-