Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/141

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LUCIEN.

Oh ! mais ne touchez pas !… Je les ai déposés chez votre banquier !

BERNARDON.

C’est faux ! Si vous les avez déposés, vous devez avoir un reçu ?…

LUCIEN.

Certainement.

GINGINET.

Montrez-le (À Bernardon.) On va vous le montrer.

LUCIEN, tirant son portefeuille.

Il est là, dans mon porte-feuille. (Le feuilletant dans tous les sens.) Eh bien ! eh bien !

TOUS.

Quoi ?

LUCIEN.

Je ne le trouve pas.

BERNARDON.

Parbleu !

LUCIEN, se fouillant.

C’est qu’il n’y a pas à dire, pendant le voyage je n’ai tiré aucun papier de ma poche.

JENNY.

Shall we soon take tea ?  Va-t-on bientôt prendre le thé ?

LUCIEN, l’apercevant et poussant un cri.

Ah !

TOUS.

Quoi donc ?

LUCIEN.

Miss Jenny ! Je le lui ai donné pour sa laine. (À Jenny.) Paper ! paper !

JENNY.

What ?  Quoi ?

GINGINET, passant à Jenny.

Oui, je me souviens… à la gare de Paris ; je vais lui ex-