Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/50

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JULES.

Mon oncle…

BERNARDON.

C’est oui ou non !

JULES.

Je partirai. (À part.) Je trouverai bien un moyen…

BERNARDON.

Il s’agit d’une mission de confiance… On inaugure demain, à Croupenbach, la maison d’école…

JULES.

Croupenbach ?

BERNARDON.

Où est ma propriété… J’ai promis un discours… et comme ça m’ennuie de parler devant des idiots pareils… tu me remplaceras…

JULES.

Merci !

BERNARDON.

Tu assisteras au banquet…

JULES.

Ouf ! ça sent la choucroute… Enfin !… où est-il, votre discours ?

BERNARDON.

Nous allons l’improviser ensemble… Mettons-nous à cette table…[1] (Tous deux s’assoient à la table.) As-tu une idée ?

JULES.

Non.

BERNARDON.

Moi non plus.

JULES.

Mettons-les ensemble.

  1. Jules, Bernardon.