Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/51

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GINGINET, entrant du troisième plan gauche, tenant son bordereau ; il est suivi de Clémence, de Jenny et de Colombe. Il traverse au fond et vient à droite regarder les guichets.[1]

Nous avons été trop loin… il faut revenir au guichet vingt-quatre… (À Jenny, lui montrant le numéro vingt-deux, écrit sur un guichet.) Vingt-deux !… Répète !

JENNY, répétant.

Vinti-deux.

GINGINET.

Pas mal. (Montrant un autre guichet.) Vingt-trois !

JENNY, répétant.

Vinti-trois.

GINGINET, à Clémence.

Elle ira ! elle ira ! (Il remonte, suivi de Jenny et de Clémence, et vient près des guichets de gauche.)

COLOMBE, à part, tenant son globe.

Je sens mon bas qui traîne… (Elle va du troisième plan gauche à l’extrême droite.) J’ai perdu ma jarretière…

TAPIOU, entrant du troisième plan gauche, avec une jarretière rose à la main. À Colombe.

Mam’zelle… voici ce qui est tombé de dessous votre robe…

COLOMBE.

Ma jarretière !

TAPIOU, avec passion.

Je la garde ! je la garde !

GINGINET.

Vingt-quatre !… Voilà notre guichet… (On entend sonner quatre heures.)

  1. Jules et Bernardon (à la table du milieu), Clémence, Jenny.