Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/97

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COURTEVOIL, à part.

On dirait qu’il cherche une affaire.

TAPIOU, entrant avec une lanterne, à part.

Tout le monde est couché… les fourneaux sont éteints… Je n’ai rien trouvé qu’un vieux bonnet à poil dans lequel couche le chat.

CLÉMENCE.

Eh bien ! ce tapioca ?

TAPIOU.

Il est sur le feu… on le prépare.

COURTEVOIL, appelant.

Ratatouille !

TAPIOU.

Capitaine !

COURTEVOIL.

Qu’est-ce qu’il y a à voir dans ton pays ?

TAPIOU.

S’il vous plaît ?

COURTEVOIL.

Y a-t-il des monuments… une caserne ?…

TAPIOU.[1]

Non… nous n’avons pas de caserne pour le moment.

COURTEVOIL.

Alors, c’est une bicoque !

TAPIOU, à part.

Tiens ! si je pouvais les promener… ça gagnerait du temps… (Haut.) Par exemple, il y a deux choses bien curieuses que tous les voyageurs visitent.

TOUS.

Qu’est-ce que c’est ?

TAPIOU, à part.

Ah ! oui, au fait ! (Haut.) Eh bien ! nous avons d’abord les remparts… on y jouit d’une vue !… quand le soleil se lève, et si vous voulez attendre jusqu’à six heures huit…

  1. La Nourrice, Jules, Ginginet, Clémence, Courtevoil, Tapiou.