Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/98

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COURTEVOIL.

Allons donc ! imbécile !

TAPIOU, à part.

Qu’est-ce que je pourrais bien inventer ? Ah ! (Haut.) Ensuite, nous avons le puits !…

GINGINET.

Quel puits ?

TAPIOU.

Le puits de monsieur L’Hérissard…

JULES.

Un puits historique ?

COURTEVOIL.

Un puits militaire ?

TAPIOU.

Je ne sais pas s’il est historique ou militaire… mais il a un écho… Quand on crie dedans : Caroline !… il répond : Broum ! broum ! broum !

GINGINET.

Très-curieux !

TOUS.

Allons voir le puits !

TAPIOU.

C’est que… il est minuit… et la porte de monsieur L’Hérissard doit être fermée… Si vous attendiez jusqu’à six heures huit…

COURTEVOIL.

Allons donc ! on la lui fera ouvrir sa porte !

GINGINET.

Déranger un monsieur… que nous ne connaissons pas… J’inclinerai plutôt pour les remparts.

COURTEVOIL, passant devant Tapiou, à Ginginet.

Ah çà ! vous allez finir, vous !

GINGINET.

Quoi donc ?