Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/213

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BLANDINET.

À quoi ?… À laisser pousser ses moustaches ? est-ce que ça me regarde ?

FRANÇOIS.

Diable ! tu fais bon marché de ton autorité.

BLANDINET.

Ton fils en porte bien ?

FRANÇOIS.

Lui ?

BLANDINET.

Il me semble que… (Regardant Tiburce, et à part.) Tiens ! il les a coupées !

FRANÇOIS.

Et qu’est-ce que tu fais de ce grand garçon à moustaches ?

BLANDINET.

Il est avocat !

LÉONCE.

Je suis avocat.

BLANDINET.

Comme son cousin.

FRANÇOIS.

Plaide-t-il ?

LÉONCE.

Oh ! pas encore…

FRANÇOIS.

Ah çà ! ils ne plaident donc pas les avocats à Paris ? À quoi t’occupes-tu ?

BLANDINET.

Dame !… il se promène… il va dans le monde.