Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/219

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Scène X.

BLANDINET, AUBERTIN.
BLANDINET.

Voyons ! parle… tu as l’air tout bouleversé.

AUBERTIN.

Je crois bien… voilà trois nuits que je n’ai pas ferné l’œil…

BLANDINET.

Ta femme est donc malade ?

AUBERTIN.

Non ! mon ami… depuis un mois, je suis sans nouvelles de la Belle Irma.

BLANDINET.

Comment ! la Belle Irma ?

AUBERTIN.

Un bâtiment que j’attends d’Amérique.

BLANDINET.

Ah ! à la bonne heure ! la Belle Irma, j’ai cru que c’était une…

AUBERTIN.

Il devrait être au Havre depuis nuit jours…

BLANDINET, suivant son idée.

Je n’aurais pas approuvé ça…

AUBERTIN.

Et on ne le signale pas encore…