Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/226

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LÉONCE.

Je lui ai parlé d’une demoiselle…

LAURE.

Ah !

LÉONCE, vivement.

Que vous ne connaissez pas… une demoiselle que j’aime.. et que je voudrais épouser…

LAURE.

Et… qu’a répondu mon père ?…

LÉONCE.

Il m’a dit d’espérer…

Il se lève et va près d’elle.
LAURE, joyeuse, se levant.

Ah ! (Changeant de ton.) Après ça, du moment que je ne la connais pas !

FRANÇOIS, entrant, à lui-même.

Me voilà habillé !… (Apercevant Laure et Léonce.) Oh ! oh !… je vous dérange ?

LÉONCE.

Mais du tout !… Mon oncle, mademoiselle Laure Aubertin que je vous présente…

Il laisse passer François devant lui.
FRANÇOIS, saluant.

Mademoiselle, j’ai fait des affaires avec votre père… c’est un travailleur… et je vois que vous tenez de lui… vous avez raison… moi, j’aime les gens qui travaillent….

LÉONCE, à part.

C’est pour moi qu’il dit ça !

FRANÇOIS.

C’est gentil, ce que vous faites là !… Comment appelez-vous ça ?