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MIZABRAN.
Monsieur, je vous apporte vos bottes
BLANDINET.
Chut ! si ma femme vous entendait…
JOSEPH, qui vient d’entrer.
Il y a plus d’une heure que madame est sortie… elle est au bain…
MIZABRAN.
Regardez-moi cela.
Il lui donne une botte, puis repose l’autre à droite.
BLANDINET, prenant la botte.
C’est bien, Mizabran ; et c’est bon ?
MIZABRAN.
Oh ! monsieur… examinez cela… tout ce qu’il y a de meilleur en qualité…
BLANDINET, à part.
Il a une bonne figure… ça fait plaisir à regarder.
MIZABRAN.
C’est du veau, et du veau de Bordeaux.
BLANDINET.
Oui, ça me parait bon. (Apercevant le deuxième bottier qui entre.) Encore un bottier ! C’est donc la journée aux botiers ?
JOSEPH, au deuxième bottier, qui se dirige à gauche.
M. Léonce ne tardera pas à rentrer… si vous voulez l’attendre.
Le deuxième bottier pose les bottines sur la chaise.
BLANDINET.
Ah ! celui de mon fils !… il a aussi une bonne figure… (Prenant les bottines.) Ah ! voilà de jolies chaussures…