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LE DEUXIÈME BOTTIER, accent allemand.
Je prie monsieur d’examiner la qualité… c’est du veau… de Bordeaux… (Montrant la botte que tient Blandinet.) Et voilà de la vache.
BLANDINET, étonné.
Comment ! mes bottes… ?
LE DEUXIÈME BOTTIER.
Il n’y a qu’à comparer…
BLANDINET, au deuxième bottier.
Permettez… (Allant à Mizabran et lui montrant les bottines.) Mizabran, quel est ce cuir ?
MIZABRAN.
C’est de la vache. (Montrant les bottes.) Voilà du veau.
BLANDINET.
Ah ! merci… (À part.) Il y en a un des deux qui est un coquin… peut-être tous les deux. (Haut.) C’est bien, messieurs… On passera chez vous… (À Mizabran, qui emporte la botte.) Dites donc, donnez-moi l’autre.
MIZABRAN, s’excusant.
Oh ! pardon, c’est une distraction. Bonjour à madame.
Les deux bottiers sortent. Blandinet reste interdit, et, tenant d’une main une bottine et de l’autre les bottes, il descend sur le devant du théâtre.