Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/173

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Jurançon.

Qu’est-ce que tu me chantes là ?

Bécamel.

Oui, un coup d’épée… dans le gras… Que le diable emporte ce M. Beaudéduit !

Jurançon.

Hein ? Beaudéduit… Alphonse Beaudéduit ?

Bécamel.

Il vient de partir… Tu le connais ?

Jurançon.

Il a été mon locataire deux ans… Un homme charmant ! qui payait le 14 !… Je suis fâché qu’il soit parti !

Bécamel.

Pourquoi ?

Jurançon.

Rien !… une idée qui me trotte depuis longtemps… j’avais songé à lui pour ta fille…

Bécamel.

Allons donc ! un original pareil !

Jurançon.

Je ne connais pas de caractère plus doux, plus aimable, plus facile ; il payait le I4 !

Bécamel.

C’est drôle !… je ne l’aurais pas cru… Mais est-ce qu’il a une position sociale, cet homme-là ?

Jurançon.

Une maison superbe ! près des Bains Chinois…

Bécamel.

Diable !… mais c’est un très beau parti… près des