Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/210

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Cécile.

Nous serions si heureux… mariés !…

Beaudéduit.

C’est vrai que nous serions heureux… dans cet état-là… mais c’est impossible !…

Cécile.

Vous me donneriez là une si grande preuve d’amour.

Beaudéduit, ébranlé.

Pristi ! pristi !

Cécile, suppliant.

Et je vous en saurais tant de gré !… Toute ma vie ne suffirait pas pour payer un tel sacrifice !

Beaudéduit, ébranlé.

Eh bien… (Se ravisant.) Non !

Cécile.

Oh ! je vous remercierais tant… tant !…

Beaudéduit, avec effort.

Eh bien… (Tout à coup.) Où est-il cet animal-là ?

Cécile.

Vous consentez ?

Beaudéduit.

Je ne promets pas ! je ne promets rien ! parce que… c’est dur !… mais je tâcherai… j’essayerai…

Cyprien, entrant par le fond, et d’un air de mauvaise humeur, à Beaudéduit.

Monsieur, vous êtes sellé.

Cécile, à Beaudéduit.

Courage !