Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/409

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Fourchevif.

C’est convenu.

Lambert.

Où est ma chambre ?

Fourchevif.

Votre chambre ?

Lambert.

Il faut bien que je sois là pour vous voir à l’œuvre.

Fourchevif.

Ah ! oui.

Lambert.

Cela paraît vous contrarier ; voilà déjà un faux pas.

Fourchevif.

Comment ?

Lambert.

L’hospitalité est une vertu de race.

Fourchevif.

Et je sais la pratiquer ! Voulez-vous nous faire l’amitié de manger la soupe avec nous ?

Lambert.

La soupe ?

Fourchevif.

Non, de dîner avec nous : (Indiquant le fond, à gauche.) Voici votre chambre ; il y a un carreau en papier, mais on attend le vitrier… (À part.) Depuis trois ans.

Lambert, regardant les portraits d’ancêtres.

Les voilà, ces nobles têtes !

Fourchevif.

Nos ancêtres ! j’ai l’intention de les faire revenir.