Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/423

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Fourchevif, bas.

Est-il honnête ?

Lambert, bas.

Je n’en sais rien… Vous savez, les intendants ! Mais c’est un homme qui a les connaissances les plus variées et les plus étendues.

Fourchevif.

Oui, mais…

Lambert.

Il connaît la peinture, l’architecture, l’agriculture… Faites-le causer, vous en serez étonné… Moi je vais revoir les arbres qui ont ombragé ma jeunesse. (À part.) Et croquer mon rocher. (Haut.) Faites-le causer.

Il sort par le fond.

Scène XII.

ROUQUÉROLLE, FOURCHEVIF.
Fourchevif, à part.

Il me fourre un intendant ! Je n’en ai pas besoin. (Regardant Rouquérolle.) Il a une franche figure de coquin !

Rouquérolle, qui a examiné les portraits.

Vous avez de jolis bonshommes là.

Fourchevif.

Comment, des bonshommes ?… Ce sont mes ancêtres…

Rouquérolle.

En voilà un qui a poussé au noir.