Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/425

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Fourchevif.

Nous avons le cheptel simple… le cheptel à moitié et le cheptel de fer.

Rouquérolle.

C’est le plus solide.

Fourchevif.

Non… moi, je préfère le cheptel à moitié.

Rouquérolle.

Chacun son idée. M. le baron ne fume pas ?

Fourchevif.

Mais non ! (À part.) Quel drôle d’intendant ! (Haut.) Il est bon de vous dire que j’ai quatorze cents têtes de moutons.

Rouquérolle, étonné.

Quatorze cents ! (À part.) Qu’est-ce qu’il peut faire de toutes ces têtes-là ?

Fourchevif.

Quand je dis quatorze cents… mon fermier en a la moitié.

Rouquérolle.

Alors, reste à quatorze cents demi-têtes… C’est déjà bien gentil !

Fourchevif.

Voici l’article 14, sur lequel j’appelle toute votre attention.

Rouquérolle.

Allez !…

Fourchevif, après avoir mis ses lunettes.

« Le preneur sera tenu de garder ledit cheptel par lui