Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/426

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et ses gens ; il devra justifier de toutes morts naturelles par le rapport des peaux… »

Rouquérolle.

Le rapport des peaux ?

Fourchevif.

Oui… Ainsi, quand un mouton mourra, il sera tenu de montrer sa peau.

Rouquérolle.

Le mouton ?

Fourchevif.

Non, le fermier.

Rouquérolle.

La peau du fermier ?

Fourchevif.

Non, la peau du mouton.

Rouquérolle.

La peau de la tête ?

Fourchevif.

Eh non ! toute la peau ! (À part.) Il est stupide ! (Haut, reprenant sa lecture.) « Tous ravissements de loups et autres morts violentes se justifieront comme faire se pourra. »

Rouquérolle.

Tiens ! vous avez des loups ?

Fourchevif.

Ne m’en parlez pas ! L’hiver dernier, ils ont mangé seize moutons.

Rouquérolle.

Bravo ! c’est splendide !