Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/439

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Fourchevif, seul.

S’il croit que j’ai envie de me faire embrocher pour des merlettes !


Scène XVII.

LA BARONNE, FOURCHEVIF.
La Baronne, entrant.

J’ai entendu des cris… Qu’y a-t-il ?

Fourchevif.

Il est enragé ! il veut que je me batte en duel.

La Baronne.

Un duel ! Ah !

Fourchevif, l’assistant.

Mais ne t’effraye donc pas… il n’y a pas de danger ! Je ne me battrai pas !

La Baronne.

Tu me le jures, n’est-ce pas ?

Fourchevif.

Oui ! je te le jure sur… sur la tête de mes ancêtres !… (Se reprenant.) De ses ancêtres !

La Baronne.

Oh ! merci !… C’est bien, ce que tu fais là !

Fourchevif.

Oui, mais nous sommes perdus !

La Baronne.

Comment ?