Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/65

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Madame Colombot, à part.

Toujours gai ! (Haut.) Avez-vous déjeuné ?

Bocardon.

C’est fait… (À Célimare.) Je viens te chercher.

Célimare, se levant.

Moi ? pourquoi ?

Bocardon.

Elle est partie…

Célimare.

Qui ça ?

Bocardon.

La cuisinière… Il y a encore eu des mots ce matin… et ma foi !… elle est partie !

Célimare.

Eh bien, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ?

Bocardon.

J’en ai deux en vue… une Picarde et une Bourguignonne. Il faut que tu les voies.

Célimare, impatienté.

Ah ! mon ami, je n’ai pas le temps… C’était bon autrefois !

Bocardon.

Pourquoi, autrefois ?

Célimare.

Parce que… je suis marié !…

Bocardon.

Eh bien, moi aussi, je suis marié !… (À Emma.) Madame, je vous préviens que je vous le prendrai souvent… Nous ne faisons rien sans lui.