Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Emma.

Mais mon mari sera toujours heureux de se mettre à votre disposition…

Bocardon, revenant à Célimare.

Allons ! tu as la permission… Prends ton chapeau.

Célimare.

Non… Je ne suis pas en train… Je ne sortirai pas aujourd’hui.

Bocardon.

Alors, veux-tu que je t’envoie les deux cuisinières ?

Célimare.

Eh ! je ne m’y connais pas, en cuisinières ! (À part.) Est-ce qu’il ne va pas me lâcher ?

Bocardon.

Il ne s’y connaît pas ! (Aux autres.) C’est lui qui nous les donne toutes !

Tous se lèvent de table.

Pitois, entrant.

Peut-on ôter le couvert ?

Emma.

Oui.

Il débarrasse la table, met tout dans le buffet, et sort en emportant la table desservie.

Madame Colombot.

En vérité, mon gendre, vous êtes bien peu complaisant pour vos amis…

Bocardon.

Ne le grondez pas, il a ses nerfs… Ah ! je savais bien que j’avais encore quelque chose à te dire… C’est pour notre papier de salle à manger. Le veux-tu couleur marbre ou bois ?