Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/82

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Célimare.

Ah ! pauvre ami… permettez… (Il le frictionne.) Vous voyez, comme autrefois… comme autrefois…

Pitois, à part.

Il le bouchonne.

Vernouillet, se laissant frotter.

Qu’il est bon !

Célimare, à part, tout en frictionnant.

Condamné aux frictions forcées à perpétuité.

Emma, M. et Mme Colombot, qui viennent d’entrer, s’arrêtant étonnés.

Hein ?…

Colombot.

Qu’est-ce qu’il fait donc là ?

Madame Colombot.

Il le frotte !

Vernouillet, à Célimare.

Merci ! ça va mieux. (Apercevant Emma et lui montrant son bouquet.) Voyez donc, madame, comme il est joli ; c’est un présent de votre mari.

Emma, M. et Mme Colombot.

Comment ?

Célimare, embarrassé.

Oui… oui… un petit bouquet.

Vernouillet.

Il faut vous dire que c’est ma fête.

Célimare, embarrassé.

C’est sa fête… la Saint-Vernouillet !