Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 03.djvu/83

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Vernouillet.

Mais vous ne m’en avez jamais donné d’aussi beau.

Emma.

Ce n’est pas le premier ?

Vernouillet.

Tous les ans… à ma fête. (Remontant à droite, à Pitois.) Tiens, mon garçon, va le mettre dans l’eau.

Pitois sort.

Emma, bas à sa mère.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Colombot, bas.

Si c’est comme cela qu’il le met à la porte.

Vernouillet, remontant en scène.

Vous m’avez fait une surprise… À mon tour… J’ai fait faire ma photographie. (Il tire des portraits-cartes de sa poche.) Et je n’ai point oublié ces dames… il y en aura pour tout le monde.

Madame Colombot, sèchement.

Trop bon.

Vernouillet, offrant sa photographie à M. Colombot.

Voilà !… ou plutôt, non, pas encore… je veux y mettre une dédicace… de ma main.

Célimare.

C’est ça… (Lui montrant la porte de droite.) Entrez dans mon cabinet.

Vernouillet, sortant par la droite.

Ne vous dérangez pas… je connais l’appartement.

Il entre dans le cabinet