Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/109

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ses jours dans le calme et le silence du cœur… On approche, on aborde… cette ville est pleine de violons, d’éclats de rire et de tambours ! Alors, on se rembarque au plus vite, pour se remettre à la recherche d’un idéal… qu’on ne rencontrera peut-être jamais.

Madame de Verrières.

Pourquoi donc ? il ne faut pas désespérer.

Armand.

Non, voyez-vous, je cherche l’impossible… je cherche une femme sans coquetterie…

Madame de Verrières, à part.

Il est galant !

Armand.

Mais ne parlons pas de moi… parlons de Georges.

Madame de Verrières.

Mon pauvre frère… va-t-il être heureux… quand je lui apprendrai qu’il peut aimer Thérèse sans crainte… sans remords !…

Armand.

Cher enfant… si vous aviez été témoin de son courage… Je refusais son sacrifice, mais avec quelle joie je le voyais se dévouer !

Madame de Verrières.

Ah ! quel ami vous faites !


Scène XIV

Les Mêmes, Fromental et Fourcinier ; puis Dutrécy ; puis Georges ; puis Thérèse
Fromental, entrant avec Fourcinier.

Comment ! docteur, vous nous quittez déjà ?