Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/244

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Chatenay.

M’y voici !
C’est ainsi,
Je suppose ;
Pardon si je suis distrait,
Mon professeur en est
La cause.

Chatenay, vivement

Mademoiselle, je n’y tiens plus ! je ne sais pas si c’est le menuet ou l’amour, mais je vous aime, je vous adore et je demande à vous épouser…

Berthe.

Comment, monsieur ?

Chatenay.

Si vous me refusez, je me jette par la fenêtre.

Il court vivement à la fenêtre de droite et l’ouvre.

Berthe.

Ah !

Chatenay.

Prenez garde, je suis très vif !

Berthe, effrayée.

Arrêtez, monsieur, arrêtez !

Chatenay, tenant la fenêtre. M’aimez-vous ?

Berthe.

Mais… (Sur un mouvement de Chatenay.) Oui, monsieur !… oui, monsieur !

Chatenay.

Ce n’est pas assez… M’adorez-vous ?

Berthe.

Dame !… (Nouveau mouvement de Chatenay.) Oui, monsieur ! mais fermez la fenêtre !