Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/245

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Chatenay.

Consentez-vous à m’épouser ?

Berthe.

Avec plaisir ! mais fermez la fenêtre.

Chatenay.

Ah ! mademoiselle, tant de bontés ! pour moi, que vous connaissez à peine…

Berthe.

Il faut bien ! vous avez une manière si pressante… Ah ! mon Dieu ! et Folleville !

Chatenay.

Qu’est-ce que c’est que ça, Folleville ?

Berthe.

Un prétendu qui doit m’épouser dans quelques jours.

Chatenay.

Vous l’aimez ?

Berthe.

Mais pas du tout !

Chatenay.

Eh bien, alors ?…

Berthe.

C’est qu’il m’a donné une bague, une très jolie bague.

Chatenay.

Vous la lui rendrez.

Berthe.

C’est juste !… j’en achèterai une autre quand je serai mariée.