Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/399

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Suzanne, entrant.

Jamais ! Moi, je veux rester avec mes oies.

Pépinois, attendri.

Ah ! elle sait aimer, elle !

Goberval, la montre à la main.

Madame…

Sabouleux, à part.

À l’autre maintenant ! je l’avais oublié !…

Goberval.

Les cinq minutes sont écoulées…

Sabouleux, lui montrant Suzanne.

Voici votre fille… non, votre garçon !…

Goberval.

Pauvre enfant ! plus je le contemple, plus j’éprouve un sentiment…

Sabouleux.

Oui… dépêchons-nous ! dépêchons-nous !

Goberval, à Pépinois.

C’est singulier, monsieur. Je trouve qu’il ressemble à mon neveu…

Pépinois.

Oui… dépêchons-nous ! dépêchons-nous !

Goberval.

Pourquoi ça ? (À Suzanne qui lui fait des gestes de gamin sans qu’il s’en aperçoive).

Ah puisses-tu jouir d’un avenir prospère…

Surtout dans ses écarts, crains d’imiter ton père !

Pépinois et Sabouleux.

Ne flânons pas ! ne flânons pas !