Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/400

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Voix de Claquepont, dans la coulisse.

Nourrice ! nourrice !

Sabouleux.

Vélà ! vélà ! (À Goberval.) Vous avez la note !

Goberval, lui remettant une bourse.

Et voici votre solde… (À Pépinois.) Monsieur, c’est incroyable comme la vue de cet enfant m’a rémué…

Pépinois.

Vous allez manquer le convoi.

Goberval.

Décidément je l’emmène !…

Il prend Suzanne par la main.

Sabouleux et Pépinois, effrayés.

Bigre !…

Sabouleux.

Où ça ?

Goberval.

À Mâcon !

Sabouleux, à Goberval, vivement.

Monsieur, c’est impossible !…

Goberval, l’écartant.

N’êtes-vous pas soldé ?

Il remonte avec Suzanne.

Pépinois, à part.

Nom d’un nom !… et les autres ?… (Frappé d’une idée.) Oh !… (Ouvrant vivement la porte du clocher à Goberval.) Par ici… ça monte au chemin de fer…

Goberval.

Trop bon…

Il entre dans le clocher. Pépinois lui arrache Suzanne et ferme vivement la porte.