Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/422

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de sa mère… Ainsi… (Regardant sa montre.) Bigre ! je vais manquer le chemin de fer ! vite… ma valise !

Il remonte et la prend.


Scène IV

Trébuchard, Prudenval, Claire
Prudenval, dans la coulisse.

Merci, portier… merci… nous y voilà !

Trébuchard, vivement.

Hein ! cette voix de mirliton… (Il court regarder au fond et revient effrayé.) Sapristi ! ce sont eux !… ma future et son père !… j’étais sûr que ce vieux maniaque me jouerait quelque tour… Sapristi !

Prudenval, entrant avec Claire, chargé de paquets et de cartons.

M. Trébuchard, s’il vous plaît ?… Eh ! le voilà lui-même… Bonjour, mon gendre… c’est moi… et ma fille…

Trébuchard, saluant.

Beau-père… Mademoiselle… (À part.) Heureusement que l’autre est sortie !…

Prudenval, à lui-même.

Je voudrais bien poser mes paquets. (À Trébuchard.) Nous arrivons de Reims…

Trébuchard.

J’y partais… (Remontant.) Partons !

Prudenval.

Mais non, puisque nous voilà. (À part.) Je voudrais bien poser mes paquets !