Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/91

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De La Porcheraie.

Et puis le mariage, dit-on, vous crée un intérieur ; c’est un oranger sous lequel on place un banc pour se reposer… Je ne vois aucun inconvénient à s’y asseoir… si ça ne vous va pas, vous ferez comme moi, vous vous lèverez !

Dutrécy.

C’est que je ne me marie que pour m’asseoir !

De La Porcheraie.

Maintenant, quant à ce qui me concerne… si votre maison devient moins agréable… si votre femme m’impose de la gêne, de la contrainte… je ne viendrai plus chez vous, voilà tout !

Dutrécy.

Voilà tout ! Il y a une chose qui m’embarrasse un peu.

De La Porcheraie.

Quoi donc ?

Dutrécy.

J’ai donné ma parole à Georges…

De La Porcheraie.

Vous pouvez la retirer… Trouvez un prétexte !

Dutrécy.

J’ai bien cherché ; mais c’est très difficile… Il faudrait l’amener à renoncer de lui-même.

De La Porcheraie.

Tiens ! jetez-lui Armand dans les jambes.

Dutrécy.

Quoi, Armand ?

De La Porcheraie.

Il aime aussi Thérèse.