Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/92

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Dutrécy.

Lui ? pas possible !

De La Porcheraie.

Vous êtes trois. Ce nombre plaît aux dieux ! Comment ! vous n’avez pas flairé ça, un amoureux ?

Dutrécy.

Parbleu ! voilà une heureuse découverte ! Armand a sauvé Georges…

De La Porcheraie.

Il a porté son arbre !

Dutrécy.

C’est vrai ! Et si l’autre a un peu de cœur…

De La Porcheraie.

Oh ! ne comptez pas là-dessus !… En amour, le cœur se donne tout entier… Il n’en reste plus pour la galerie !…

Dutrécy.

Oh ! Georges est une nature d’élite !

De La Porcheraie.

Après ça… essayez ! Je vous laisse.

Dutrécy.

Vous partez ?

De La Porcheraie.

Cette réunion de famille n’est pas folâtre… Je vais fumer un cigare à mon cercle… Adieu… jeune homme !…

Il sort.

Dutrécy, seul.

Il est bien difficile que Georges ne se sacrifie pas à son tour. Il me semble que si j’étais à sa place… et si j’avais son âge !… C’est lui !