Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Lorin, en riant et en essuyant son habit.

Ah ! ah ! ah ! elle est trop drôle !

Courtin.

Qu’est-ce qu’il a à rire, cet imbécile-là ? Qu’est-ce que c’est ?

Lorin.

C’est M. Desbrazures… le bonhomme ! Je lui présentais une assiette… lorsque tout à coup, pan ! une forte détonation sort de sa poche ; elle se met à mousser, sa poche !

Courtin.

À mousser ?

Lorin.

J’en ai plein mon habit… Monsieur se tient les côtes… et moi aussi… Ah ! ah !

Il sort en riant.

Courtin.

Il est fou, ce garçon !

On entend rire Vatinelle dans la coulisse.

Amélie.

Vous l’entendez… il rit… il ne songe plus à moi. Ah ! vous m’avez fait bien du mal !

Courtin.

Un instant ! Ce n’est pas moi qui lui ai conseillé de meubler une danseuse.

Amélie.

Oh ! j’ai un pressentiment… là… que Georges est innocent !

Courtin.

C’est bien facile à savoir. Tu en as la preuve dans ce paquet cacheté.