Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/421

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Loiseau, à part.

Réponse ingénieuse pour lui dire que mon amour n’a plus de bornes !…Nous empruntons aux légumes leur innocent langage !


Scène IV

Bourgillon, Loiseau, Mistral
Mistral, entrant très précipitamment.

Au feu !… de l’eau !… de l’eau !…

Bourgillon.

Ah ! mon Dieu !

Loiseau, perdant la tête.

Le feu ! où çà ? (Le reconnaissant.) Tiens ! c’est Mistral !

Bourgillon, à part.

Le jeune homme que j’attends !

Mistral, à part.

Cet imbécile de Loiseau !…

Bourgillon.

Eh bien, mais et ce feu ?

Mistral.

Ne vous inquiétez pas… il brûle… toujours sur la grande route.

Bourgillon.

Vous avez incendié la grande route ? c’est bien invraisemblable !

Loiseau.

On brûle bien le pavé.