Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/263

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danse… moi, j’aime la musique nouvelle !… Dans ce moment, j’essaye de déchiffrer une petite romance du Conservatoire, qui adore le homard. (Flairant son paquet.) Sapristi !… je crains d’avoir été mis dedans… je l’ai pourtant acheté chez Chabel et Potot… une maison de confiance !… mais c’est un garçon très enrhumé qui me l’a vendu !… il pique de l’œil ! (Gaiement.) Bah ! avec beaucoup de moutarde, Pichenette le trouvera très frais ! (Apercevant le garçon.) Ah ! Lucien… est-elle chez elle ?

LUCIEN.

Non, monsieur… on est sorti.

FARIBOL.

Comment, sorti ?

LUCIEN, lui donnant un clef.

Mais elle m’a laissé la clef… Elle vous prie de l’attendre là-haut.

VOIX DANS LE CAFÉ.

Garçon !

LUCIEN.

Voilà ! voilà !

Il rentre.

Scène VI.

FARIBOL, ALEXANDRA.
FARIBOL, seul.

En l’attendant, je vais préparer une forte sauce ?

Il va frapper à la maison.