Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/292

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FARIBOL.

C’est moi : je n’y suis pas !

LÉOPARDIN, donnant son nom.

Léopardin jeune… je suis la flûte que vous avez demandée.

FARIBOL.

Ah ! très bien ! plus tard !… Bonjour, j’ai affaire…

LÉOPARDIN.

Je suppose que Monsieur désire m’entendre… je vais jouer un petit air.

Il porte la flûte à sa bouche et en tire un son.
FARIBOL.

Ça suffit… je vous arrête… sept francs par soirée… Revenez à huit heures, j’ai un bal à conduire…


Scène IV.

FARIBOL, LÉOPARDIN, FRANÇOISE, puis PAPAVERT.
Françoise sort de la chambre d’Alexandra, en traînant un matelas. Elle porte en outre un oreiller et un traversin. La porte reste ouverte derrière elle ; elle est ferrée en dedans.
FRANÇOISE, entrant.

Oui, oui, madame…

FARIBOL, apercevant Françoise traînant son matelas.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

FRANÇOISE.

C’est votre lit que Madame vous envoie…