Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/68

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Scène VII

Les Mêmes, Agénor
Agénor, entrant, il est en tenue de malade, et d’une voix dolente.

Ferdinand… tu me laisses seul… Voilà une heure que je t’appelle.

Martin.

Excuse-moi, mon ami, j’étais sorti un moment pour commander la potion. Eh bien, te sens-tu un peu mieux ?

Agénor.

Non, ça ne va pas. On a encore fait du tintamarre à côté… Est-ce qu’il y a un billard ?

Hernandez.

Les joueurs sont partis.

Agénor, il est pris d’une quinte de toux.

Allons bien, voilà la poitrine qui se prend !

Hernandez.

Secouez-vous, sacrebleu !

Agénor, à Hernandez, avec aigreur.

Secouez-vous !… Est-ce que ça guérit les maladies de poitrine, de se secouer ?… Vétérinaire, va !

Il passe à droite.

Hernandez, bondissant.

Hein ? qu’est-ce qu’il a dit ?

Martin, l’arrêtant.

Rien ! (Bas à Hernandez.) Mais ne le contrarie donc pas ! (À Agénor.) Tiens, assieds-toi. (Il le fait asseoir sur un fauteuil. À Hernandez.) Vite ! un tabouret !