Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/99

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Bathilde.

C’est mon cheval qui s’est emporté…

Loïsa.

Il nous a été impossible de vous suivre… comme Monsieur était à pied…

Hernandez.

Oui, la marche développe le muscle.

Edmond, examinant le bâton d’Hernandez.

Ah !… qu’est-ce que c’est que ça ?

Hernandez.

C’est une canne que j’ai herborisée sur la route.

Loïsa, à part, avec admiration.

Quel homme ! Il est prodigieux !

Bathilde.

Mais je ne vois pas M. votre mari et M. Montgommier ?

Loïsa.

Ils vont arriver. Ils ont voulu pousser tout de suite jusqu’à la chute de l’Aar.

Edmond.

Sans même s’arrêter à l’hôtel ? Quelle impatience !

Loïsa.

Mon mari rêve de ce spectacle depuis que nous sommes en route.

Hernandez, à part.

Je l’ai remonté… Il veut en finir.

La Bonne, venant de droite, à Edmond.

Monsieur, votre chambre est prête.

Bathilde, bas à Edmond.

Allons-nous-en vite ! (Saluant.) Madame… monsieur… (