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POÉSIES


La jeune fille au joli paroissien
Rentre au logis :
Son corps se sent l’âme fort reblanchie,
Et, raide, dit qu’il appartient
À une tout autre race que le mien !

Ma chair, ô Sœur, a bien mal à son âme.
Oh ! ton piano
Me recommence ! et ton cœur s’y ânonne
En ritournelles si infâmes,
Et ta chair, sur quoi j’ai des droits ! s’y pâme…

Que je te les tordrais avec plaisir,
Ce cœur, ce corps !
Et te dirais leur fait ! et puis encore
La manière de s’en servir !
Si tu voulais ensuite m’approfondir…