ces dernières, très précisément détaillées, se montent à trente-sept arpents, quatre-vingt-quatorze perches et demie, divisés en quinze pièces et situés dans les lieux dits ci-après :
Partye de la Villette, Derrière-les-Clos, la Michelette ou Chardonnière, le Pré-Maudit ou Guigne-Barat, Gardinou, le Clos-Merderet ou Derrière-le-Clos-Mérault, la Première ou Grosse-Croix, les Graviers, la Seconde-Croix, les Terres-de-l’Aumône, la Fosse-Gaucher, la Croix-Penchée, les Buttes, la Chardonnière ou les Rapines.
Parmi les prescriptions imposées au preneur, nous trouvons, en plus de celles déjà mentionnées dans les baux précédents, les réparations à faire au chœur et cancelle de l’église de la Chapelle. On y constate également que le gros du curé est notablement augmenté, ainsi que la quantité de grain à distribuer aux pauvres[1].
Il faut penser que la perception des dîmes n’était pas établie d’une façon arbitraire, mais d’accord entre l’abbaye et les propriétaires. Nous trouvons, en effet, cette mention écrite en marge de l’inventaire des titres de l’aumônerie :
Projet de traité entre Messieurs de Saint Denis et les habitants de la Chapelle pour raison des dixmes du dit lieu, vers 1685.
Une autre mention signale également qu’au mois de décembre de la même année, était signée une transaction passée entre les dits habitants et l’abbaye, réglant « le droit de dixme des bleds qui se coupent en herbe[2] ».
Ajoutons que le célèbre monastère possédait, au terroir de la Chapelle, d’autres terres que celles affermées par elle avec ses dîmes et droits seigneuriaux, terres qu’elle louait également à prix d’argent. Entre de nombreux cas, nous relevons un bail passé le 18 mai 1690 à Etienne Lézier, laboureur au dit
