Page:Lanarès - De la gestation chez la vache.djvu/21

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Très froides, elles occasionneraient les mêmes accidents que les aliments couverts de rosée ou de gelée blanche. Cependant il est certaines vaches sur lesquelles l’action de l’eau froide est moins prononcée. Ce sont celles qui sont habituées l’été à boire l’eau froide des puits, et l’hiver l’eau glacée des ruisseaux et des mares. J’ai vu plusieurs vaches, nourries l’hiver à l’étable, que l’on menait boire dans des ruisseaux ou dans des mares, où on était quelquefois obligé de casser la glace, sans qu’il en soit résulté d’accidents. Cet exemple n’est pas à suivre, car quoique l’habitude rende les animaux moins sensibles à l’action des causes qui peuvent influer sur l’organisme, et leur donne en quelque sorte une nouvelle constitution, elle ne diminue pas tellement cette sensibilité, que les animaux puissent être considérés comme impropres à ressentir l’influence des agents morbifiques. De sorte que les éleveurs qui ont à cœur de conserver leurs vaches en état de santé, devront éviter de leur donner des boissons trop froides.

Le pansage est cette pratique qui a pour but de débarrasser la peau des animaux des corps étrangers qui, par leur présence, empêchent les fonctions de cet organe et par suite influent d’une manière préjudiciable sur la santé de l’individu.

Les effets du pansage sont locaux ou généraux. Les effets locaux ont pur but de débarrasser la peau des matières étrangères qui peuvent s’y accumuler, et d’éviter ainsi le développement de ces maladies, qui, lorsqu’elles ont pris naissance, résistent toujours plus ou moins aux moyens thérapeutiques que l’on peut employer. La gale est dans ce cas.

Les effets généraux du pansage se manifestent par une excitation de la surface cutanée et des principales fonctions,