tique, mais nous ignorons tout de leur structure ainsi que de la nature des actions qui en maintiennent l’unité. Il est cependant certain qu’en dehors des actions électromagnétiques, d’autres sont nécessaires à l’intérieur de l’électron pour empêcher la dispersion de sa charge par répulsion mutuelle des éléments qui la composent, en admettant naturellement, et c’est la première chose à tenter, que nous puissions étendre à l’intérieur de l’électron les lois d’électrostatique établies par des expériences faites à notre échelle.
La pression de Poincaré fournit au moins une image simple pour de semblables actions. Imaginons la charge e de l’électron au repos distribuée sur la surface d’une sphère de rayon a.
Les actions électromagnétiques mutuelles entre les divers éléments de cette charge se réduisent, en l’absence de mouvement, à la répulsion électrostatique bien connue qui tend à pousser vers le dehors la couche électrisée avec une force égale par unité de surface à où σ représente la densité superficielle . Cette répulsion pourra être équilibrée si l’électron est soumis à une pression venant de l’éther extérieur et ayant pour valeur :
Si l’on imagine qu’une telle pression règne dans tout l’espace occupé par l’éther extérieur aux électrons,