Page:Langlois - Histoire du moyen âge, 1901.djvu/11

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buch, du « Recueil de documents originaux à l’usage des classes ». Les Quellenbücher[1] sont des instruments d’enseignement nouveaux, très précieux s’ils sont bien faits ; je citerai, comme des modèles, l’Histoire de la France racontée par les contemporains de M. B. Zeller, l’English history from contemporary writers de M. J. York Powel, la Storia d’Italia narrata da scrittori contemporanei de P. Orsi, le Quellenbuch d’Œchsli pour l’histoire de Suisse, les ouvrages de Richter, de Lehmann, pour l’histoire d’Allemagne, etc. Mais le livre de Lectures historiques est, à mon avis, tout autre chose : c’est une petite bibliothèque choisie d’historiographie moderne.

II. J’ai renoncé, d’autre part, à composer des tableaux d’ensemble avec des renseignements empruntés à plusieurs auteurs. Ce procédé, fort employé, est dangereux. Mais j’ai pris, comme précédemment, la liberté d’élaguer, çà et là, dans les textes reproduits, les preuves, les notes, les phrases surabondantes, pour plus de rapidité ou de clarté.

De ce chef et du précédent, cinq morceaux sur quarante-trois ont été éliminés. J’en ai supprimé six autres qui m’ont paru vieillis ou, pour d’autres raisons, susceptibles d’être avantageusement remplacés. On trouvera, par contre, dans cette édition, vingt-cinq morceaux nouveaux. — La plupart des médiévistes français de premier ordre, dont quelques-uns sont aussi de grands écrivains, sont représentés ici par quelque fragment de leur œuvre[2].

  1. Cf. Quellenlectüre und Quellenbücher im Unterricht dans Festgabe zur Versammlung Deutscher Historiker in München, Ostern 1893, Leipzig, 1893, in-8º, p. 79 et s.
  2. Il va de soi que j’ai choisi arbitrairement et que j’ai plus d’une