Aller au contenu

Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/280

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



CHAPITRE XVII

Embarquement des royalistes sur l’escadre anglaise. — Retraite dirigée par Sombreuil. — Évacuation successive des divers postes. — Refuge cherché dans le Fort-Neuf. — Position des deux armées séparées par les feux de l’escadre. — Propositions faites aux royalistes par Humbert et ses grenadiers. — Pourparlers de Sombreuil avec Humbert, puis avec Hoche. — Capitulation promise. — Condition imposée de faire cesser le feu de l’escadre. — Dévouement de Gesril du Papeu. — Reddition des royalistes. — Mise en marche vers le fort Penthièvre. — Attitude mélancolique de Hoche ; réflexions à ce sujet. — Rapports de cordialité qui s’établissent entre les vainqueurs et les vaincus. — Parole d’honneur demandée aux prisonniers. — Conditions singulières de la conduite à Auray et à Vannes. — Le fait de la capitulation connu sur l’escadre.

Il était quatre heures du matin. L’embarquement était organisé au port d’Orange, sur les bateaux du pays, qui s’y trouvaient en grand nombre. Les hôpitaux, les blessés, parmi lesquels d’Hervilly, tous les non-combattants furent recueillis. Le régiment d’artillerie, à peu près démonté et hors de service, s’embarqua en totalité, avec les pièces qui lui restaient. Vauban assure que si la défense dirigée par Som-