Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/111

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Pour intégrer cette équation, supposons que soit développé dans une suite ascendante par rapport aux puissances de de cette forme

l’équation différentielle précédente donnera

(e)

En comparant les puissances semblables de on a d’abord

ce qui donne

et

À chacune de ces valeurs de répond une série particulière, qui, étant multipliée par une arbitraire, sera une intégrale de l’équation différentielle en la somme de ces deux intégrales en sera l’intégrale complète. Dans le cas présent, la suite qui répond à doit être rejetée ; car il en résulterait pour une valeur infinie lorsque serait infiniment petit, ce qui rendrait infinis les rayons des couches infiniment voi\sines du centre. Ainsi, des deux intégrales particulières de l’expression de celle qui répond à doit seule être admise. Cette expression ne renferme plus alors qu’une arbitraire, qui sera déterminée par la fonction

étant nul par le no 23, est pareillement nul, en sorte que le centre de gravité de chaque couche est au centre de gravité du sphéroïde entier. En effet, l’équation différentielle en du numéro précédent donne

On satisfait à cette équation en faisant étant indépendant de Cette valeur de est celle qui répond à l’équation