Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/125

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L’expression de la longueur du pendule deviendra, en désignant par {\rm L} sa valeur à l’équateur,

Enfin, l’expression du degré du méridien sera, en nommant sa grandeur à l’équateur.

Nous observerons ici que, conformément à ce que nous venons de dire, le terme multiplié par ^} est trois fois plus sensible dans l’expression de la longueur du pendule que dans celle du rayon terrestre, et cinq fois plus sensible dans l’expression de la grandeur du degré que dans celle de la longueur du pendule ; enfin, sur le parallèle moyen, il serait quatre fois plus sensible dans l’expression de la variation des degrés consécutifs que dans celle du degré même. Suivant Bouguer, la différence des degrés du pôle et de l’équateur, divisée par le degré de l’équateur, est c’est le rapport qu’exigent, dans son hypothèse, les mesures des degrés de Pello, de Paris et de l’équateur. Ce rapport est égal à on a donc

En prenant pour unité la longueur du pendule à l’équateur, la variation de cette longueur dans un lieu quelconque sera

On a, par le no 19, ce qui donne et la formule précédente devient

À Pello, où cette formule donne pour la variation de la longueur du pendule. Suivant les observations, cette variation est et par conséquent beaucoup plus grande ;