Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/135

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on aura les deux équations

étant une constante arbitraire. La première de ces équations détermine et par conséquent la valeur de En la substituant dans le second membre de la seconde équation, on le développera, par la méthode du no 16, dans une suite de la forme

étant assujetti à la même équation aux différences partielles que et l’on déterminera la constante de manière que soit nul ; on aura ainsi

et par conséquent

L’expression du rayon de la surface fluide sera ainsi déterminée aux quantités près de l’ordre et l’on pourra, par le même procédé, porter l’approximation aussi loin que l’on voudra. Nous n’insisterons pas davantage sur cet objet, qui n’a de difficulté que la longueur du calcul ; mais nous tirerons de l’analyse précédente cette conclusion importante, savoir, que l’on peut affirmer que l’équilibre est rigoureusement possible, quoique l’on ne puisse pas assigner la figure rigoureuse qui y satisfait ; car on peut trouver une suite de figures qui, substituées dans l’équation de l’équilibre, laissent des restes successivement plus petits et qui deviennent moindres qu’aucune grandeur donnée.


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