Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/143

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Maintenant, si l’on nomme l’angle que fait le plan du méridien céleste avec celui des et des d’où l’on compte l’origine de l’angle on aura

étant les coordonnées de ce méridien, dont on a vu dans le numéro précédent que l’équation différentielle est

En la comparant à la précédente, on voit que et sont infinis, et tels que l’équation (a) du numéro précédent donne ensuite

d’où l’on tire

On peut supposer dans les termes multipliés par  ; de plus, on a donc

ce qui donne

Le premier côté de la ligne géodésique étant supposé parallèle au plan du méridien céleste, les différentielles de l’angle et de la distance de l’origine de la courbe au plan du méridien céleste doivent être nulles à cette origine ; on a donc à ce point